L’isolement des personnes aînées au Québec : des facteurs et des statistiques en hausse
5 février 2023
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Les Petits Frères créent des relations significatives pour rompre l’isolement social des personnes aînées
Au Québec, le nombre de personnes aînées ne cesse de croître. Parmi elles, 20 % sont à risque de souffrir de solitude. En 2030, la population québécoise comptera environ 1 100 000 personnes âgées de 75 ans et plus. Et donc, 220 000 d’entre elles sont à risque de souffrir d’isolement.
Comme société, nous devons agir et traiter avec dignité les générations qui nous ont précédés et qui ont tant contribué à bâtir les bases de notre « vivre ensemble ».
Qu’est-ce que l’isolement social?
L’isolement social est plus profond que le seul fait de ressentir de la solitude ou de vivre en solo. Il qualifie les personnes qui se trouvent en situation de souffrance et de danger du fait que leurs relations sont nettement insuffisantes en nombre et en qualité. Il existe un grand décalage entre les croyances et les réalités du vieillissement. Les préjugés à l’égard des personnes âgées, communément appelés âgisme, forment l’un des principaux vecteurs de leur exclusion sociale.
Apprenez-en plus sur les impacts de l’isolement avec notre série d’articles.
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L’action des Petits Frères
Dans plusieurs régions du Québec, Les Petits Frères veillent sur leurs Grandes Amies et Grands Amis. Ils s’assurent d’offrir un accompagnement adapté en fonction de leur situation. Ils sont à l’écoute, organisent des événements rassembleurs, établissent des jumelages et suscitent des liens réconfortants.
Chaque rencontre et chaque appel est ainsi l’occasion pour les bénévoles d’accompagner chaleureusement les personnes aînées en leur montrant qu’ils comptent sincèrement pour eux.
3 principaux moyens utilisés par notre organisme pour rompre l’isolement social
1. La mise en relation
Nous nous engageons à établir des relations de confiance saines et durables dans la vie des personnes aînées. Pour cela, nous organisons des visites, des rencontres, des activités, des réveillons ou des vacances pour les aider à rencontrer du monde et à reprendre leur place dans la société.
Toutes ces actions contribuent à apporter aux personnes accompagnées l’affection dont elles sont tellement privées, à restaurer du lien et à les réinscrire dans un tissu social qui les soutient.
2. La mobilisation
Nous mettons en place différents moyens pour mobiliser la collectivité afin que ses membres s’investissent auprès des plus vulnérables. Cela passe par de la sensibilisation et la promotion des comportements bienveillants envers les personnes aînées. La formation de bénévoles et la valorisation de leur rôle sont également de bonnes pratiques.
Toutes ces actions permettent d’agir ensemble et de développer la dimension fraternelle de notre société afin de rompre l’isolement social des personnes aînées.
3. La sensibilisation
Comme témoins privilégiés des situations vécues par les personnes que nous accueillons et de l’aventure humaine que nous vivons au fil de l’accompagnement, nous devons nous souvenir, raconter, comprendre et alerter. Nous tâchons également de favoriser l’expression des personnes et de la relayer.
Toutes ces actions participent à l’information et à la sensibilisation du public sur l’enjeu des personnes fragilisées dans l’espoir de créer une société plus inclusive et aidante.
