Le 15 mars dernier avait lieu la projection-bénéfice du nouveau film de Robin Aubert, TU NE SAURAS JAMAIS, organisée avec le soutien de AXIA Films au cinéma Beaubien à Montréal. Un film courageux, qui interpelle nos sens et nous transporte dans une histoire poignante, portée par le grand talent de Martin Naud, l’acteur principal.
Organisée au profit de la Fondation Les Petits Frères, la soirée a permis de récolter plus de 2 000 $ et de rassembler une centaine de bénévoles, donatrices et donateurs, partenaires et employé.e.s qui participent activement à notre mission. L’occasion de retrouvailles chaleureuses et conviviales, à l’image des Petits Frères.
Crédit photo : Vivien Gaumand
Martin Naud et Robin Aubert en compagnie de Pierre Couture, Directeur général de la Fondation Les Petits Frères et de Catherine Harel Bourdon, Présidente directrice générale Les Petits Frères lors de la soirée de projection-bénéfice.
Un sujet qui mérite d’être entendu
Nous tenons à exprimer notre gratitude envers le réalisateur Robin Aubert, qui a eu le courage d’aborder un sujet difficile et nécessaire.
« TU NE SAURAS JAMAIS » explore la réalité émotionnelle d’un vieil homme, Paul Vincent, isolé dans sa chambre de résidence en temps de Covid, qui met tout en œuvre pour revoir la femme qu’il aime une dernière fois. Cette histoire poignante nous propose une belle prise de conscience sur ce que peuvent ressentir les personnes aînées vivant de la solitude et de l’isolement.
Touché par la situation dans les CHSLD pendant la pandémie, le réalisateur nous explique pourquoi il a choisi de faire appel à un acteur non professionnel pour tenir le rôle principal : « Parce que tous ces gens qui ont souffert, comme ce vieillard qu’on suit dans le film, c’était – ce sont – des personnes anonymes. Elles l’étaient et elles le demeurent. On en a fait grand cas, un scandale et tout ça, mais on est vite passé à autre chose. Je m’aperçois qu’en vieillissant, j’ai des préoccupations plus sociales, dans mes films. »
Une présence indispensable
Une réalité que les équipes Les Petits Frères connaissent bien. Même si la pandémie est derrière nous, une personne aînées sur cinq au Québec souffre de solitude et n’a aucun proche sur qui compter. Et 15 % des personnes que nous accompagnons avec Les Petits Frères vivent en CHSLD, tout comme le personnage principal du film.
Comme l’a souligné notre Présidente directrice générale, Catherine Harel Bourdon, dans son allocution d’ouverture : « Pour ces personnes, l’attente est longue et le manque d’affection se fait sentir. Ce soir, pour leur démontrer qu’elles ne sont pas seules, que nous pensons à elles, plongeons dans leur réalité, dans la lenteur de leur quotidien…essayons de mieux comprendre pour mieux avancer et agir collectivement. »
Merci à toutes et tous d’avoir fait de cette expérience cinématographique un moment de solidarité et de soutien envers les personnes aînées.