Vieillir est un chemin que nous emprunterons toutes et tous. Avec les années, le cercle social se rétrécit, les activités diminuent, les repères évoluent et l’isolement peut s’installer. Ces bouleversements fragilisent la vie sociale et émotionnelle, réduisent le sentiment d’appartenance et accentuent le risque de solitude.
Un chiffre marquant : 40 % des personnes de 75 ans et plus se sentent isolées parfois ou souvent.
Isolement et solitude : deux réalités distinctes mais liées
L’isolement et la solitude ne sont pas la même chose, mais ils s’entrecroisent souvent :
- L’isolement social est une situation objective : peu ou pas de contacts réguliers. Souvent, il s’installe graduellement sans que la personne s’en rende compte.
- La solitude est un ressenti subjectif : un manque de relations significatives, qui peut être vécu même en étant entouré·e.
L’un peut entraîner l’autre et inversement. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour mieux les prévenir.
Les principaux facteurs qui favorisent l’isolement des aîné·es
- Diminution du cercle social
Retraite, perte d’un·e conjoint·e, décès d’ami·es proches ou éloignement des enfants réduisent les interactions quotidiennes.
- Stéréotypes et âgisme
Les préjugés associés à l’âge marginalisent les aîné·es. Considérés comme « moins productifs », ils sont souvent mis à l’écart.
- Perte d’autonomie
Les problèmes de mobilité, les maladies chroniques ou la difficulté à se déplacer limitent la participation aux activités sociales.
- Sentiment d’étrangeté
Les évolutions rapides de la société et des technologies peuvent créer un décalage et une impression d’exclusion.
Votre rôle pour briser l’isolement
Un réseau de soutien solide est indispensable pour vieillir dans la dignité. Chaque geste compte : une visite, un appel, une invitation à partager un moment. En vous mobilisant, vous contribuez à bâtir une société où personne n’est laissé seul face à l’âge.