À 78 ans, Diane mesure sa chance :
« Je suis mariée depuis 52 ans. Mes enfants sont formidables. Je n’ai jamais eu de grosse maladie. J’ai tellement reçu de la vie que je me sens redevable. C’est important pour moi de redonner un peu. »
À notre plus grand bonheur, c’est aux Petits Frères qu’elle choisit d’honorer cette responsabilité depuis 2020. Sa rencontre avec l’équipe régionale de Saint-Jérôme a d’ailleurs été totalement fortuite :
« Je venais de déménager et je faisais une promenade dans le secteur. J’ai vu l’enseigne. Je suis entrée, tout simplement. Ça a été le début de quelque chose de grand. »
Redonner un peu, beaucoup, passionnément
Bénévole auprès d’une Grande Amie de 96 ans, Diane se charge aussi de la logistique entourant l’organisation des dîners communautaires. Plus encore, elle nourrit quelques partenariats qui participent à enrichir la qualité des services offerts aux personnes aînées isolées :
« L’épicerie nous fait don de petits gâteaux qu’on remet aux Grands Amis et Grandes Amies, le jour de leur anniversaire. Un autre organisme fournit de belles cartes de souhaits. Même la pharmacie nous fait cadeau d’échantillons cosmétiques! »
Passionnée de tricot, elle n’hésite pas non plus à partager ses créations avec les personnes aînées. À ce jour, elle a conçu pas moins d’une douzaine de châles, en plus d’avoir tenu quelques séances de tricots. Grâce à elle, le Cercle des fermières dont elle fait partie fournit dorénavant la laine à l’organisme.
S’engager dans le plaisir
Si Diane lève souvent la main pour aider, elle tient mordicus à ses temps libres :
« Ma vie est bien remplie. Je vais marcher chaque matin et je ne manque jamais un rendez-vous de coiffure. Mes petites-filles sont encore jeunes. Être présente pour elles est prioritaire. Je n’ai aucune obligation envers Les Petits Frères. Je suis là pour accompagner, pas pour dépasser mes limites. Je donne toujours dans le plaisir. »
Parlant de plaisir, elle garde un vif souvenir de son passage au Domaine Juliette-Huot, où, l’été dernier, elle a accompagné des Grands Amis et Grandes Amies le temps de quelques jours de repos.
Pour celle qui n’avait pas quitté son mari pendant si longtemps depuis des années, elle se surprend à être impatiente de renouveler l’expérience :
« J’étais tellement fière d’être là pour les gens, de les aider, de les faire sentir comme au restaurant à l’heure des repas, de voir les sourires s’afficher dans leurs visages. Ce sont leurs seules vacances. Comme tout le monde, ils méritent ce qu’il y a de mieux. »
L’été, comme le reste de l’année, tout le monde gagne à faire du bénévolat avec Les Petits Frères, selon Diane :
« Je pourrais être la fille de ma Grande Amie, et ça me nourrit parce que j’ai perdu ma mère tôt dans ma vie. Peu importe son âge, chaque personne est là pour une raison. Je connais une jeune bénévole qui est encore aux études. Pour elle, c’est différent, mais dans un cas comme dans l’autre, on s’attache. »
Chère Diane, merci pour tous ces instants de bonheur apportés à nos Grandes Amies et Grands Amis! Chacune de vos attentions, parce qu’elles proviennent du cœur, sont source de chaleur et de réconfort dans leurs vies!
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