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M. Daigle : une solitude adoucie par le bénévolat

« Apprécier la vie, c’est ça la leçon la plus importante que j’ai apprise. »

Né à Montréal, M. Daigle a toujours mené une vie active, entouré de ses proches et de son fidèle chat. Il se rappelle avec tendresse les moments simples de sa vie quotidienne, comme les rituels qu’il partageait avec son chat, une présence réconfortante qui l’accompagnait chaque jour. « C’était comme une complicité entre nous », se souvient-il avec affection.

Aujourd’hui, M. Daigle vit dans une résidence privée, un cadre où il a dû s’adapter à de nouvelles réalités, comme l’absence de son compagnon félin et une routine imposée. C’est avec ce changement de lieu de vie que l’isolement s’est installé peu à peu, amplifié par la perte de son cercle social et des activités qui rythmaient autrefois son quotidien.

« Partager avec ces gens-là, ça me fait du bien », confie-t-il.

Sa santé, plus fragile, le limite dans ses activités, renforçant ainsi son sentiment de solitude. Cependant, il trouve du réconfort grâce aux visites des bénévoles des Petits Frères. Ces rencontres lui permettent de se reconnecter aux autres, de briser l’isolement, et d’entretenir des conversations enrichissantes qu’il apprécie profondément.

M. Daigle a une vision pleine de sagesse de la vie et de la vieillesse. Pour lui, vieillir, c’est aussi une occasion de se recentrer sur soi-même, de méditer, et de trouver la paix intérieure. Il croit fermement qu’il est essentiel d’apprécier les petites choses de la vie, malgré les défis liés à l’âge.

« Je suis fier d’être Québécois. Ici, on parle français. C’est notre identité », affirme-t-il.

M. Daigle exprime une certaine déception quant au Québec actuel et à la vie en société. Il constate que les personnes aînées ne sont pas reconnues à leur juste valeur, ce qui accentue leur invisibilité et leur ennui. Malgré cela, il reste profondément attaché à ses racines québécoises et à sa langue natale.

Il souhaite continuer à vivre pleinement, en se respectant lui-même et en respectant les autres, sans se soucier des différences d’âge. Ses discussions avec les bénévoles des Petits Frères lui rappellent qu’il est possible de trouver du bonheur dans la simplicité et de tisser des liens humains grâce à la solidarité et au soutien mutuel.

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